L’inspection professionnelle est un processus par lequel on évalue la qualité du travail pratiqué et sa concordance avec les normes établies par l’ordre de l’industrie. Elle est une mesure préventive pour assurer l’intégrité et la compétence des membres. D’ailleurs, on n’attend pas qu’un événement se produise pour effectuer une inspection. Elle est obligatoire et proactive. C’est ce qui fait que l’inspection professionnelle est essentielle à la conformité des normes et des standards d’un ordre professionnel.
Une inspection est un moyen efficace pour un ordre professionnel de réaliser sa mission première de protéger le public, mais elle offre aussi une opportunité éducative aux membres de réfléchir et d’améliorer leur pratique dans le but d’offrir des services de meilleure qualité.
Le Conseil Interprofessionnel du Québec regroupe notamment 46 ordres professionnels qui comptent plus de 400 000 membres à travers 55 professions différentes. Au cours de l’année 2018-2019, le Conseil a supervisé 39 991 activités d'inspection professionnelle. 7 487 enquêtes ont été menées par les syndics, 401 sanctions ont été émises par les Conseils de discipline et 19 570 nouveaux permis furent accordés.
L’inspection professionnelle à distance
Tous les domaines de travail ont dû s’adapter aux nouvelles consignes imposées par le gouvernement dû à la pandémie, et l’inspection professionnelle n’en faisait pas exception. La solution évidente était tout simplement de transférer les activités professionnelles en ligne pour les accomplir à distance.
La pandémie tire peut-être à sa fin, mais le travail virtuel, à distance, est en pleine croissance et c’est essentiel de pouvoir y participer. La croissance d’un ordre professionnel dépend maintenant d’une bonne connectivité.
Bien que les inspections se déroulent habituellement en personne, sur place, plusieurs ordres les ont quasiment réalisées en mode virtuel au cours de la dernière année. Par contre, cela fut une solution réactionnelle, pour répondre à un problème spécifique et ponctuel. On n’y a pas découvert d’outil parfait, qui atteint les attentes de polyvalence et de facilité d’utilisation.
Cependant, on ne peut pas laisser les ordres professionnels dans le passé pendant que la majorité des entreprises canadiennes adopte les technologies de demain.
La mobilité hors ligne pour faire face à une lacune nationale en matière de connectivité
De nos jours, le réseau internet de haute vitesse ainsi que le téléphone intelligent sont devenus des outils de travail indispensables. Cependant, les régions plus rurales du Canada se retrouve dépourvues de ces technologies qui contribuent à la fois au progrès social et économique et à la qualité de vie et la prospérité de celles-ci.
Bien que la grande partie des citoyens canadiens aient accès à un réseau, c’est la vitesse le problème. Il y a cinq ans, les gouvernements provinciaux visaient à atteindre des vitesses de téléchargement de 5 mégabits par seconde (Mbps) et de 1 Mb/s pour le téléversement. L’objectif a été atteint, mais ces vitesses sont maintenant trop lentes pour la plupart des activités numériques, telles que l’utilisation du nuage, les ressources d’apprentissage, les services de santé, la vidéoconférence, etc. Des vitesses de 50 Mb/s et de 10 Mb/s pour le téléchargement et le téléversement respectivement sont nécessaires.
En 2019, le Gouvernement du Canada s’est engagé à investir près de 6 milliards pour brancher les Canadiens et Canadiennes plus écartés des centres urbains à un réseau de haute vitesse, mais pendant la pandémie, le télétravail s’est répandu, et l’importance d’une bonne connectivité est devenue infiniment plus urgente.
Malgré les subventions gouvernementales, les compagnies de télécommunications ne sont pas dans l’obligation de brancher toutes les maisons. Même si la fibre optique passe partout, les compagnies offrant le service de branchement demandent aux citoyens de payer des tarifs très élevés pour brancher leur maison une à la fois.
Sans connectivité, ou du moins avec une connectivité très faible, même les outils technologiques les plus puissants deviennent inutiles, car la grande majorité des applications numériques cessent de fonctionner sans réseau, et les gens qui les opèrent deviennent alors inaccessibles.
C’est pourquoi une solution hors ligne doit peut-être s’imposer. Il en existe deux types : le hors ligne limité et le hors ligne complet et synchronisé.
Le hors ligne limité permet aux utilisateurs de poursuivre leur travail sans connexion, mais les fonctionnalités de l’application sont restreintes et l’accès aux donnés est également mitigé. Le hors ligne limité est donc approprié pour consulter des documents ou autres ressources, mais ne nous permet pas de les modifier.
Le hors ligne pourrait très bien servir aux inspecteurs, qui ont des journées de travail plutôt nomadiques et qui doivent entreprendre des inspections à travers le Québec, dont en région rurale. Par contre, le hors ligne n’est pas une solution appropriée pour les échanges qui doivent se faire en simultané, dont la vidéoconférence — l’outil de prédilection pendant la pandémie — et n’améliore pas nécessairement l’efficacité dans l’accomplissement de ces tâches.
Le réseau 5G offre-t-il plus de solutions aux ordres professionnels?
On s’avère que le réseau 5G (de cinquième génération) est plus puissant, plus fiable et plus rapide que jamais. Environ tous les dix ans, on renouvèle les normes de téléphone mobile pour accommoder plus d’utilisateurs, mais également pour rehausser ses fonctionnalités.
On dit que la 5G est tellement efficace qu’on pourrait l’utiliser pour télécharger un film en quelques secondes seulement. Le réseau permettra donc un flux de communication sans interruption ou de brouillage à une vitesse quasi instantanée.
Une vingtaine de pays aurait commencé à implanter le réseau, dont le Canada l’an passé. Plusieurs industries pourront bénéficier de son arrivée, dont le secteur de transport, l’avion et la voiture intelligente étant deux modes de transport dont la sécurité dépend d’une connexion sans latence. Le secteur manufacturier, lui aussi, se verra transformé par l’acquisition de la 5G, qui permettra aux machines de communiquer énormément de données entre elles et d’améliorer l’efficacité des chaînes de production, d’approvisionnement et de logistique.
Ce nouveau réseau pourra notamment connecter un million d’appareils par kilomètre carré, ce qu’on accorde à sa zone de couverture plus grande grâce à son recours aux ondes millimétriques. C’est un développement qui permettrait aux gens d’accéder à internet là où le réseau est saturé, dont les métropoles comme Montréal.
Cependant, la fonction première de l’installation de la 5G est de desservir les municipalités sans connexion sans fil, et on craint que le manque d’infrastructures locales en région freine l’implantation de cette solution innovante dans les zones géographiques le plus en besoin. Puis, la pandémie a également entraîné l’adoption généralisée du télétravail, ce qui a incité beaucoup de gens à quitter la ville pour la campagne. Et avec le développement de nouvelles technologies qui automatisent les tâches simples, mais fastidieuses et coûteuses en temps, on se demande si la 5G répond suffisamment à nos besoins.
Une solution créée et développée pour répondre directement aux besoins des ordres professionnels est peut-être nécessaire.
Legio, une solution adaptée aux besoins des ordres professionnels
Voilà ce que Legio vous offre.
Legio est un outil de Gestisoft qui fut développé pour gérer, protéger et superviser les milliers de membres faisant partie d’une association ou d’un ordre professionnel.
Gestisoft collabore avec les ordres professionnels depuis plus de 25 ans et affirme que Legio automatise 75 % de leurs tâches administratives, dont l’admission et le renouvellement, la surveillance de la pratique, la déontologie et la discipline, la gestion des demandes et des plaintes, et bien plus encore.
Même pas besoin de se soucier de connectivité pour accomplir ces tâches, le système le fait pour vous.
Cependant, Legio ne réplique pas seulement ces services en ligne, mais ce système intégré les optimise. Les membres peuvent soumettre leur demande de renouvellement à travers le portail, ce qui évite le surmenage. Il donne aussi un aperçu global des plaintes et des formations pour vous permettre de prendre connaissance des membres plus à risque avant qu’un incident se produise. Legio tient également compte du progrès des formations des membres et vous permet de veiller sur vos membres au-delà de l’inspection.
Vous voulez en connaître plus sur cet outil innovateur conçu spécialement pour les ordres professionnels? Vous voulez commencer votre transformation numérique avec la seule solution adaptée à vos besoins? Contactez-nous via notre site web.
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30 juillet 2021 par Frédéric Charest par Frédéric Charest Vice-Président Marketing
Spécialiste du marketing de croissance axé sur les données et passionné par le référencement, j'obtiens des résultats grâce à l'analyse et à l'optimisation.